Harcèlement et autre violences : comment se protéger des agressions ?

Anticiper ses propres réactions et prévenir les attaques ! 

Lors de l'agression, les victimes sont parfois pétrifiées et ne peuvent ni agir,
ni réagir !

Ce sentiment de sidération est en partie liée à certaines croyances :
que ces situations n'arrivent qu'aux autres ou que chacun devrait pouvoir
se sentir en sécurité, quelque soit l'endroit et la situation.

Ces croyances accentuent la peur, envahissante, nous privant ainsi
de toute possibilité de réaction mentale.

Difficile d'agir ou réagir car nos processus de réflexion et d'appréciation, ne connectent plus.
Sous l'emprise de nos émotions, nous pouvons réagir de façon totalement irrationnelle.

Afin d'anticiper ces réactions spontanées et souvent contre-productives,
voici quelques conseils à méditer ou mieux,
à mettre en pratique.

Se préparer mentalement à l'agression 

En simulant mentalement les situations [se remémorer une situation réelle 
passée par exemple], pour pouvoir identifier les attitudes et conduites à tenir au début, 
au cours et après l'agression.

Cet exercice mental permet de prendre de la distance sur la situation et de
mieux traverser le conflit par l'anticipation.

Développer une prise de distance nécessaire...

Rester toujours prudent, vigilant même si cette situation fragilise.
Il est important de rester maître de soi, calme.

L'interaction d'un tiers [DRH, médecin du travail, ;..] peut devenir nécessaire, mais la prise de recul par une simple prises de notes des remarques et critiques de l'agresseur, peut déjà être d'un grand secours.

Pouvoir accepter ses émotions.

Ne pas hésiter à mettre en parole ce que vous ressentez, 
même [et surtout] si il s'agit de fortes émotions désagréables comme la peur, l'anxiété, la colère, la haine...

Ne vous privez pas de vous observer et accepter ses sentiments et émotions.

Puis essayez d'apaiser par la parole intérieure vos ressentis : rassurez-vous, calmez-vous.

C'est un 1er pas vers le respect de soi, 
la confiance et l'estime de soi,
bien malmenées en ces périodes de tumulte..


Bérénice Luboz café psy 'harcèlement moral'